Comme prévu, je vous parle aujourd’hui de mon retour en centre de dynamisation au CH de Tullins. A cause de la COVID, je n’y étais pas retourné depuis Juin 2021 !!!! Depuis mercredi 9 Juin c’est de nouveau d’actualité 😉
A cause d’un planning chargé (plus que mon quotidien) l’article sortira sûrement plus tard que prévu 😉
La crainte du quotidien
Comme expliqué dans le chapitre précèdent, cela fait plus de 2 ans que je n’y suis pas retourné (les bilans datent de mai 2019 !!!!).
Je me suis donc enfermé dans un quotidien qui rassure et qui devient confortable : celui de mon domicile.
Du coup, la première difficulté vient de là : Comment gérer son quotidien dans un nouvel environnement (toilettes, nuits, repas…). J’ai déjà évoqué ces craintes, maintenant je les vis…
Pourtant tout est adapté : les sanitaires sont PMR, la douche est adaptée (douche à l’italienne avec siège), le lit est médicalisé et électrique…
Pourquoi ce ne serait pas le cas ? Ce n’est pas un hôtel, c’est un hôpital J
Donc mis à part qu’il faut trouver de nouveaux repères, tout est simplifié par rapport à la maison et un simple appui sur un bouton permet d’obtenir de l’aide. Je n’en abuse pas et c’est même la première chose positive du séjour.
1er set : la crainte du quotidien est vaincue.
Crainte du quotidien : 0 ; Sepamoi : 1
La crainte des activités
Après le premier jour consacré au protocole d’entrée (administratif, visite du médecin, test PCR…), les choses sérieuses commencent.
Kiné à 11h et ergothérapeute à 14h30.
Je ne vais pas entrer dans les détails, mais d’une façon globale les choses se passent bien, voire mieux que je ne le pensais. Il me reste des muscles et des commandes de mobilités.
En kiné, la verticalisation se fait plutôt bien entre les barres parallèles, les membres supérieurs répondent avec difficulté mais répondent. En ergo, je passe mon temps à être surpris de mes capacités. Au final, je prends conscience que je me dévalorise énormément, j’ai perdu confiance en moi ;-(
La semaine prochaine j’aurai les résultats des bilans et je pourrai comparer avec ceux de 2019
2ème set : crainte des activités vaincue
Crainte des activités : 0, Sepamoi : 1
Besoin de liens social
Je vois enfin des têtes autres que celle de mon entourage proche et retrouve avec plaisir les soignants et tout le personnel de l’hôpital qui, pour une grande majorité, se souvient de moi (ça fait chaud au cœur).
Tous ici, sont prévoyants et attentifs, je sens que je vais être écouté et qu’ils vont tous participer à la recharge de mes batteries qui sont bien à plat.
Par contre, habituellement les repas sont pris en salle commune et avec les consignes sanitaires c’est en chambre. Pour faire connaissance, ce n’est pas top et je ne suis pas encore prêt à faire le premier pas comme j’aurais pu le faire les années précédentes.
3ème set : lien social encore difficile
Besoin social : 1, Sepamoi : 0
conclusion de la semaine 1
Pour ces quelques premiers jours, le bilan est mitigé, il y a beaucoup de choses positives sur un plan moteur, mais sur un plan psychologique je pars de très loin. Je suis actuellement dans un état émotionnel très bas. La cocotte-minute est pleine et la soupape est bouchée.
Cela confirme que pour moi ces séjours de dynamisation ne sont pas uniquement moteurs. Un travail global est indispensable pour me permettre de tenir bon et voir du positif dans ma situation. Chacune de ces hospitalisations me permettent d’emmagasiner assez d’énergie pour vivre sereinement les mois qui suivent.
Or là, j’ai puisé dans des réserves insoupçonnées, et le travail pour lâcher prise va être long, à commencer par trouver les outils nécessaires pour briser les barrières, les freins et les murs psychologiques qui se sont dressés au fil des mois de l’année écoulée.
La suite la semaine prochaine 😉
2 commentaires
Hello Mon Janno..
Courage a toi et bises a vous 4….Forte pensées…Bises
Courage à toi
On t’embrasse
Tes voisins qui ont fini de faire du bruit travaux!